Why.not

Twisted Mind & Lovely Smile

Jeudi 7 janvier 2010 à 18:38

Ce ne sont pas les "bonnes résolutions" mais le défi de ma vie. Tout se bouscule. Mon cerveau est rempli de rêves indécis. Ils s'installent... puis foutent le camp. Juste le temps de me faire à eux... Quand soudain la tornade Panique débarque, souffle sa réalité, les rêves prennent peur et font leurs bagages. Mais y a toujours ceux qui font dégager Panique. Et les rêves hésitent...
Qu'est-ce qui fait qu'on laisse tout tomber? Nos parents se reconnaissent en nous, mais sont devenus ce que l'on ne voudrait être pour rien au monde. Pourquoi les rêves finissent-ils toujours par nous échapper? Sommes-nous tous destinés à perdre ce regard, vous savez ces yeux qui brillent rien qu'à l'idée de...?
"On n'a pas toujours le choix..." Mais!!!!!!!!!! Si on se donnait le choix? Je veux dire vraiment le choix... Les gens s'enferment dans leurs obligations qui n'en sont pas vraiment. S'inventent des limites. Le risque zéro. Et se plaignent...?
La vie n'est-elle pas assez chiante comme ça??? Il y a les choses contre lesquelles il est impossible de lutter... Et si on se donnait une chance de vivre avec ce qui nous reste?
"Ce que vont penser les autres, ne plus être sur la même longueur d'ondes..." Personne n'a dit que c'était facile.

J'ai vingt ans depuis trois jours. C'est le truc le plus flippant qui me soit arrivé depuis mon opération (J'avais sept ans, y a prescription.). J'veux dire... J'aurais plus jamais dix-sept ans. C'est "Mais allez hein! Tu crois pas qu'on a assez fait? Maintenant prends ta vie et... J'sais pas improvise!" Mais...! Je sais que "Allez, arrête de te plaindre..." Mais j'suis sûre que vous l'avez fait avant moi, chacun son tour. En plein dans la phase de transition entre "T'inquiète t'as encore la vie devant toi!" et "Tu crois pas qu'il faudrait commencer à avancer?!" Mais dis... On va où? Moi j'veux pas aller dans le mur à cause d'une quelconque pression, j'veux pas déjà commencer à devenir raisonnable. Alors oui, y a toujours vous, avec qui rien n'existe vraiment de ce monde d'adultes, on l'invente, lui donne l'allure qu'on veut qu'il ait, mais... Vous me faites rire, ça va durer combien de temps?
Vous voyez, encore le temps... J'vous jure, je peux plus le sentir lui!

J'avais... six ans. Et on jouait aux serveuses.... Je ne veux plus jouer, mais je ne veux pas oublier. Et quand je mêle enfance et esprit d'indépendance et d'entreprendre hérité de quelque part dans les instances supérieures, ça donne... Un rêve hésitant.







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Parce qu'une année commencée un verre à la main, en pleine bataille de boules de neige, avec des gens... Euh avec VOUS! ne peut être qu'une bonne année...

Lundi 26 octobre 2009 à 21:16

Long bla-bla. Je ne peux pas répondre "Non, ça ne va pas.". Car au pourquoi je serai obligée de répondre "Je ne sais pas". Et ça fait chier ces gens qui... Voilà. Je commence à comprendre les règles que les gens s'imposent. Et quoi? Vous croyez que ça va aller mieux comme ça? "Non, fais comme si tu t'amusais, sinon ça va pas faire bon genre." Mais je ne m'amuse pas bordel! "Ne dis pas ce que tu ressens vraiment, ça fait fuir, imagine si quelqu'un..." Là, elle marque un point. La preuve qu'on a vraiment un problème. C'est ça notre problème. On attend de crever pour avouer ce que l'on pense. Et on fuit à l'avoeu de sentiments. En même temps, si l'on ne faisait pas d'efforts à ce niveau là... Wo, le carnage. Imaginez la moitié de la population carrément hystérique, hurlant, en pleurs... On attend de mourir. Mais les gens oublient de dégager l'essentiel. Ce qui nous fait vivre. Un peu d'amour n'a jamais tué personne. Trop d'amour si, mais les gens s'étouffent eux-même. Il m'a dit: "Tu sais, elle me manque... ". M'a ensuite fait promettre de ne rien dire. Jamais. En plus d'être conne, je suis une personne de confiance. Géant. Non, jamais je ne lui dirai. Parce que tu me l'as demandé. Mais je ne te le cache pas: T'es con. Quand vous vous rendrez compte que la vie est bien trop courte pour se cacher ce genre de choses... Il sera trop tard. Merde. Alors, on sourit, on fait genre "Je vais bien, tout va bien,...", je m'en fous je suis bien, cool, zen,... Ha. Ha. Ha. J'en ai marre. Les gens sont cons, courent trop vite... "Ecoute petite, tu ne connais rien de la vie, tu ne peux pas comprendre...." Raaaaaaaaaaaaaaaah!!! Mais arrêêêêêête de me prendre pour une débile profonde!!!! Surprise, je peux réfléchir par moi-même. Surprise, j'suis pas une demeurée. Surprise, j'observe ce qui m'entoure. Surprise, je sais raisonner de manière plus ou moins correcte moi! Et contrairement à toutes ces blondasses qui disent amen à tout, à rien, mais qui sont chieuses au point de ne pas faire confiance à celui qu'elles aiment, moi, au moins, je peux mettre du vernis sur les ongles de ma main droite sans en mettre partout. Aucun rapport je sais. Et alors????????

Jeudi 10 septembre 2009 à 19:20

Rappelez-vous ces chansons... Celles qui ont marqué, un moment, une époque de votre vie.
Celles que vous entendrez dans vingt ans et qui vous rappelleront ces moments magiques et inoubliables.
Celles qui vous rappelleront un trip entre amis.
Celles qui vous rappelleront une choré de troisième primaire.
...

Et puis y a les autres.
Celles qui feront toujours aussi mal.
Celles qui ne pourront se détacher d'images douloureuses.

C'est dingue comme un évènement peut changer votre vision des choses par rapport à une chanson.
J'ai jamais su poser les mots sur ce que je pensais du suicide. Je ne sais toujours pas mais...
Quand même vous n'êtes pas vraiment proche d'une personne, la voir disparaitre vous rappelle soudain tellement de choses. Une conversation marquante, un compliment qui vous a touché, une vanne que vous auriez préféré ne pas entendre, des photos que vous n'avez jamais vues, une forte personnalité,... Et puis, y a rien à faire. Tout ce qui aurait pu être un avertissement. C'est pas hypocrite. C'est pas "J'aurais dû le voir!". Non c'est "Si j'avais su...". Et c'est surtout "Non, je ne peux y croire. C'est impossible, ça ne colle pas..." Et ça fait encore plus mal quand l'acte ne
colle pas avec le souvenir.
Je veux juste parler de cette personne ici, un peu. Parce que je ne vois pas où je pourrais en parler ailleurs qu'à travers mon clavier...
Je ne savais même pas que ça existait des gens comme ça. Un homme franc mesdames et messieurs. Qui ne se fait pas chier avec les politesses. Qui dit les choses telles quelles sont. Que ça plaise ou déplaise... Mais qu'est-ce que ça peut bien lui faire! Il teste les gens, fait le tri, voit ceux qui en valent vraiment le coup! Et ça lui réussi. Que des gens bien. Il parait être un homme désagréable à la limite de l'impolitesse. Mais rien à faire. Ca éloigne les maîtres des apparences. Quelqu'un qu'on aimerait avoir à ses côtés. Quelqu'un de vraiment, vraiment bien.
Enfin ça c'est pour les bons côtés. Mais cette carapace bien trop épaisse couvre un malheur immense, qui aura eu sa peau... Parce que le mur blindé de sa franchise s'arrête aux sentiments. Aux problèmes. "Je vais bien, tout va bien." Jusqu'à ce que tout s'écroule.

Hé Gérard, désolée mais t'as hérité d'un de ces prénoms... x) Non je dis ça, mais je te jure que je ne ris pas. Loin de là.
Cette chanson, c'est pour toi. Et on aurait dû te la chanter plus tôt. C'est sur le chemin de notre dernier au revoir qu'elle a pris tout son sens. Elle est aussi pour tout ceux que j'aime. Parce qu'il est hors de question qu'un drame pareil se reproduise. J'espère que vous m'avez bien compris le reste.
Où que tu sois,... Sois juste bien.

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Parle-moi sans pudeur, de tout c'que t'as sur le coeur. Dis-le moi, dis-le moi, as-tu croisé le bonheur?
Et tout ce qu'on ne dit pas, qu'on garde au fond de soi, n'attends pas, dis-le moi, même si ça m'regarde pas...
Parle-toi, parle-toi, moi je n'y arrive pas, jamais les mots ne viennent, j'sais pas pourquoi.
Parle-moi, qu'elle tremble de joie, de tristesse, se révolte, se confesse, ta voix est une caresse.
Sur quel chemin de l'enfance, as-tu perdu l'innocence? Souviens-toi et dis-moi, aimerais-tu qu'elle recommence?
As-tu beaucoup de regrets? Les échecs, les succès, dis-les moi et dis-moi as-tu un jardin secret?
Parle-toi, parle-toi, moi je suis trop maladroit, surtout n'arrête pas, n'arrête pas..
Parle-moi, qu'elle soit remplie de promeses ou un cri de détresse, ta voix toujours me caresse.
Je n'ai jamais su parler, j'ai toujours écouté. Tout ce que je ressens, c'est par toi que je l'entends.
Parle-moi de tes colères, es-tu toujours sincère? Dis-le moi, oui dis-moi es-tu heureuse ou amère?
Dévoile-moi tes désirs, qu'est-ce qui te fait rougir? Même tout bas dis-le moi, t'es-t-il arrivé de hair?
Parle-toi, parle-toi, moi je n'y arrive pas, jamais les mots ne viennent j'sais pas pourquoi..
Parle-moi, qu'elle tremble de joie de tristesse, se révolte se confesse ta voix est une caresse.
Qu'elle soit remplie de promesses ou un cri de détresse ta voix toujours me boulverse...

[Pierre Rapsat-Jardin Secret]
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Jeudi 16 juillet 2009 à 21:47

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C'est pas que je n'avais pas de quoi écrire, non. J'ai eu envie trois mille fois. Mais... Impossible. Ici une des raisons, entre mes journées remplies.

 

Je ne suis pas au stade le plus élevé. C'est vivable. Mais envie d'en parler.

 

Découverte de ce début d'année 2009. Je mets enfin un nom sur ce sommeil trop présent.
L'emmerdant avec ce genre de maladie? Ca ne se voit pas. Il n'est pas inscrit sur mon front "Narcoleptique". Alors, personne ne comprend.
Et être prise pour une conne ça commence à me gonfler!!!
J'ai beau dire "C'est bon, c'est pas de ma faute." On ne me croit pas vraiment. Si je me lance dans des explications, on me répondra 'Oui, oui!' en pensant 'Putain c'est bon, prends un peu sur toi, c'est pas possible...'. J'voudrais vous y voir moi.

 

Dans les moments les plus forts, le moindre geste demande de l'effort. Capable de m'endormir n'importe où. Chambre, soirée, concert, station de métro, transports en commun, ... Se sentir telle une "loque". Bonne à rien. Etat comateux durant des journées entières. Dormir quasi 24 heures d'affilée, comme ça sans raison, un jeu d'enfants.
Le pire, à part le fait de ne pas être comprise, c'est d'être un boulet pour les autres.
Vous savez, avec ces envies irrésistibles de vous taper dans un coin, juste pour quelques minutes de sommeil, vous passez vraiment pour la chieuse de service. La chiante qui ne sait pas profiter, tout le temps fatiguée.
Concert de Charlie Winston: garder les yeux ouverts, trop dur. =(
Les "after". Pas pour moi non. Coupée de l'ambiance qui me gardait éveillée ne serait-ce que cinq minutes et c'est terminé.
Concentration impossible, facile pour étudier, j'vous jure.
Et quand vous vous endormez en classe, que le prof vous dit d'aller dormir plus tôt, vous avez beau répondre que c'est ce que vous faites... C'est ça oui, prends-moi pour un con.
Vous êtes la petite fi-fille à papa-maman qui ne rentre pas trop tard à la maison. Vous passez pour la nunuche quand vous dites "Bon faut que j'y aille, pas envie de m'endormir au volant.." --> Tu déconnes il est 23 heures!!!!  =( Genre... Comme si ça ne me faisait déjà pas assez chier.
D'ailleurs, conduite interdite. Evidemment. Beaucoup trop risqué. Ok je triche. Mais là aussi. Tous ceux qui ont leur permis ne nieront pas, c'est la liberté absolue!!! Et quand on a pris goût à la liberté... Je ne prends pas de risque. Enfin j'essaie.
Si vous deviez voir toutes les photos prises de vous, sur toute votre vie, le constat serait qu'il y a un tier des photos qui vous représentent vous en train de pieuter. Sympa.

Mais y a des bonnes passes quand même hein. : )
Sous médicaments maintenant, mais traitement qui prend beaucoup de temps à adapter, alors oui, je dors toujours.
A ceux qui se promènent par ici:
Prévisible, ça n'est pas à 100%. Toujours un risque de me prendre en soirée avec vous. J'voudrais juste ne plus vous voir raler quand j'suis pas super motivée, quand j'annule à la dernière minute, quand je vous dit que oui, même s'il n'est que 23 heures il faut que je rentre, quand je vous dis de ne pas vous gener pour moi mais qu'je vais me foutre dans un coin juste pour fermer les yeux. VRAIMENT ne changez rien pour moi, je m'acclimate très bien à (presque) toutes situations, mais cessez de croire que ça veut dire "J'me fais chier, j'vous dis qu'j'vais pieuter pour qu'on rentre ou pour que vous ayez mauvais..." parce que c'est pas du tout ça. Je déteste déranger, alors faites comme si je n'étais pas là, laissez-moi reprendre mon souffle. Et surtout, souvenez-vous des soirées qui durent jusque pas d'heures à ennuyer les "sales capitalistes de merde" et surout à "enculer Ste-Ju"! Et ben c'est du joli... : )


Mardi 9 juin 2009 à 23:03

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J'ai lu ton article pote Mara. J'ai aimé. J'ai voulu commenter. Mais j'ai rien dit. Puis de toute façon j'avais trop à dire. Dans un commentaire, ça aurait fait caca.

:). Ca me fait rire. Mais ça doit être nerveux.

On veut tous qu'il n'apparaisse sur notre visage qu'un beau sourire. Même les jours où on a l'impression que le reste du monde complote pour nous enterrer avant l'heure. Donner la meilleure image de soi. Et surtout, surtout, ne pas déranger. Se contenter d'avoir l'air bien. Garder juste pour nous ces peurs, ces larmes, et toutes les douleurs qui nous traversent. Et bon sang, qu'est-ce que ça marche...
Puis il nous faut compenser. Tout ce qui importe c'est le bonheur de ceux qui nous entoure. On sourit, parfois même on tente de faire rire. Tout. Et n'importe quoi. Pourvu qu'on apporte aux autres la part de bonheur qui nous manque. Ecouter, rassurer, conseiller aussi. Ha ha se permettre de donner des conseils alors qu'on est même pas foutu de réussir sa propre vie. Ca m'a toujours bien fait marrer. Mais les conseils restent une technique de compensation qui a fait ses preuves.

Enfin jusque là rien de nouveau.
Sauf que deux boulets de neurones qui trainaient quelque part dans ce qui me sert de cerveau se sont connectés et ooh, j'y ai trop réfléchi à cet article.

On garde bien beaucoup pour nous. On s'oublie, on s'efface. Pourvu qu'ils soient bien, eux. Mais à force d'entreposer tous ces morceaux de mal-être sans jamais les mettre dehors, il nous reste de moins en moins de place. On arrive à saturation. Alors certaines banalités prennent des proportions pas possible.
Mais maintentant j'ai peur. J'me dis que quand on arrive à saturation, c'est trop tard. Ca m'allait si bien de compenser mes emmerdes par le bonheur des autres. J'ai pas vu arriver le trop plein. De toute façon c'est pas maintenant qu'j'vais me mettre à causer de ce qui noircit mes pensées. Mais... J'ai peur qu'un jour, retenir tout ça devienne impossible. J'ai peur de perdre le contrôle. J'ai peur de devenir dingue surtout. J'ai peur de blesser. J'ai peur que personne ne comprenne. J'ai peur de me retrouver seule. J'ai peur de déplaire.
Non j'veux pas parler. De toute façon, je ne peux pas. Mais ça n'emêche... J'me dis que continuer comme ça, c'est être condamnée à sombrer dans une certaine forme de démence. J'ai peur. Mais tant que ça marche, je marche.
Et pas la peine de menacer lapins et autres agneaux... ;)

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