Why.not

Twisted Mind & Lovely Smile

Mardi 9 juin 2009 à 23:03

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J'ai lu ton article pote Mara. J'ai aimé. J'ai voulu commenter. Mais j'ai rien dit. Puis de toute façon j'avais trop à dire. Dans un commentaire, ça aurait fait caca.

:). Ca me fait rire. Mais ça doit être nerveux.

On veut tous qu'il n'apparaisse sur notre visage qu'un beau sourire. Même les jours où on a l'impression que le reste du monde complote pour nous enterrer avant l'heure. Donner la meilleure image de soi. Et surtout, surtout, ne pas déranger. Se contenter d'avoir l'air bien. Garder juste pour nous ces peurs, ces larmes, et toutes les douleurs qui nous traversent. Et bon sang, qu'est-ce que ça marche...
Puis il nous faut compenser. Tout ce qui importe c'est le bonheur de ceux qui nous entoure. On sourit, parfois même on tente de faire rire. Tout. Et n'importe quoi. Pourvu qu'on apporte aux autres la part de bonheur qui nous manque. Ecouter, rassurer, conseiller aussi. Ha ha se permettre de donner des conseils alors qu'on est même pas foutu de réussir sa propre vie. Ca m'a toujours bien fait marrer. Mais les conseils restent une technique de compensation qui a fait ses preuves.

Enfin jusque là rien de nouveau.
Sauf que deux boulets de neurones qui trainaient quelque part dans ce qui me sert de cerveau se sont connectés et ooh, j'y ai trop réfléchi à cet article.

On garde bien beaucoup pour nous. On s'oublie, on s'efface. Pourvu qu'ils soient bien, eux. Mais à force d'entreposer tous ces morceaux de mal-être sans jamais les mettre dehors, il nous reste de moins en moins de place. On arrive à saturation. Alors certaines banalités prennent des proportions pas possible.
Mais maintentant j'ai peur. J'me dis que quand on arrive à saturation, c'est trop tard. Ca m'allait si bien de compenser mes emmerdes par le bonheur des autres. J'ai pas vu arriver le trop plein. De toute façon c'est pas maintenant qu'j'vais me mettre à causer de ce qui noircit mes pensées. Mais... J'ai peur qu'un jour, retenir tout ça devienne impossible. J'ai peur de perdre le contrôle. J'ai peur de devenir dingue surtout. J'ai peur de blesser. J'ai peur que personne ne comprenne. J'ai peur de me retrouver seule. J'ai peur de déplaire.
Non j'veux pas parler. De toute façon, je ne peux pas. Mais ça n'emêche... J'me dis que continuer comme ça, c'est être condamnée à sombrer dans une certaine forme de démence. J'ai peur. Mais tant que ça marche, je marche.
Et pas la peine de menacer lapins et autres agneaux... ;)

Par Siko le Jeudi 11 juin 2009 à 21:40
Héhé, t'es comme Mara (c'est son vrai nom d'ailleurs ? C'est super classe) en fait, non ? Je trouve ça très fort comme attitude. C'est noble de garder ses problèmes et d'afficher le masque du bonheur (même s'il est feint). Ca aide à ne pas trop y penser soi même, aussi.

Mais, comme je l'ai dit à la miss au joli prénom imaginatif, bah y'a desfois où il faut tout faire péter d'abord et réfléchir après.
Ca permet de faire le tri entre ce qui est important et ce qui ne l'est pas.
 

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Par im4gine le Mardi 9 juin 2009 à 23:52

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