Why.not

Twisted Mind & Lovely Smile

[43] Estomac vide a la gerbe

Jeudi 25 février 2010 à 19:46

Le droit fiscal.
Le cours de droit fiscal de 1ère en bac droit à Troclet.
Cette chose qui me hante toute la semaine.
Je n'ai pas vraiment accroché au premier quadrimestre.
Je ne comprends rien. Rien. RIEN!
Je fais semblant de faire les exercices en redoutant que la prof (Terrifiante pour que ça soit plus marrant encore!) n'arrive derrière moi et dise bien haut, bien fort :
"Mademoiselle, si vous attendez les réponses, vous n'avez rien à faire à mon cours!".
J'ai raté janvier. Redoute juin.
Je suis perdue.
Des offres d'aide, j'en ai. : )
Mais, comme l'impression que ma démotivation cache bien plus.
"J'te donnerai des cours particuliers si tu veux, avec une petite bouteille de rhum..."
Regarde-moi bien. Droit fiscal - Rhum. Rhum - Droit fiscal.
Tu crois quoi? ... Et non les deux ne sont pas conciliables.
Aujourd'hui, retour à la théorie. J'vous promets elle a parlé en français. J'ai fait l'effort, j'ai tendu l'oreille.
J'ai rien capté.

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Ce soir, je me décide à me faire à souper.
Avec le cours de fiscal en travers de la gorge.
Je fais bouillir de l'eau. Pour les pâtes.
Je sors le reste, pour faire une pseudo sauce.
L'eau est à point.
Vite les pâtes! Les pâtes.... LES PATES BORDEL!
Je n'ai plus de pâtes.
Zen.
Cette journée n'est pas merdique, non.
Zen.
Je fais ma vaisselle, redescends, le ventre vide.
Troisième soir d'affilée.
... Quoi?
Euh, non je n'ai AUCUN problème pour gérer mes émotions! Et non je ne reporte pas du tout ça sur la bouffe, je vois pas de quoi tu parles!!!
 
Non mais! Genre...

4 Mots

[42] Une journée comme les autres

Mercredi 24 février 2010 à 18:33

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C'est l'histoire d'un homme. Ordinaire. Comme vous et moi. Enfin pas vraiment comme moi parce que je suis une fille mais... Vous voyez quoi. : )
Aujourd'hui, et comme chaque matin, cet homme est sorti de son lit pour aller travailler.
Il conduit des bus le monsieur de l'histoire.
Mais au TEC, ils ont investi. Dans de nouveaux bus. Ca n'arrête pas depuis un an ou deux. Et aujourd'hui, Malcolm (Faut bien lui donner un nom, même un chien, on trouverait ça triste qu'il n'ait pas de nom.) conduit une des dernières acquisition du TEC. Qui dit nouveautés dit "sécurité". La nouvelle sécurité de ces véhicules de compet' concerne la fermeture des portes. Faudrait pas coincer un passager. Alors si un usager de la compagnie se tient trop près des portes, il est impossible de les fermer.
Bref.
Malcolm s'est levé, est parti travaillé. Conduit un nouveau bus. Il a chargé la populasse à la gare des Guillemins. Serrée, la populasse, dans le bolide. Mais s'entasse.
Deux arrêts plus loin, quelques personnes descendent. Aussi, et au grand désespoir de Malcolm-le-conducteur-de-bus, beaucoup de gens tentent de s'incruster. Se tiennent donc bien trop près des portes. Il est alors impossible de refermer celles-ci. Les gens ne comprennent pas, s'énervent, les passagers ignorants questionnent, crient leur avis à ceux qui bloquent tout. Mais à cette seconde catégorie, c'est quelques leçons de vie qu'il faudrait. DIX MINUTES. Dix très longues minutes que le bus de Malcolm est resté à l'arrêt avant qu'enfin(!) les gens ne comprennent. Trois arrêts plus tard, les passagers remettent ça. Histoire de bien énerver le bazarre. Bon, d'accord, je redoute également une quelconque défectuosité de la technologie du TEC. Là, Malcolm s'est fait doublé par trois ou quatre collègues. Effets à l'intérieur? La colère des passagers se fait sentir, ils descendent pour monter dans un autre carrosse. On respire.
A un kilomètres de là, Malcolm débarque un passager, oui c'est son métier. Passager furax, qui, arrivant à la hauteur de notre pote le chauffeur, lui cire "Tu vas te faire niquer la prochaine fois hein!". Malcolm s'emballe, lui répond.

C'est l'histoire d'un type qui s'est levé ce matin. C'est l'histoire d'un type qui a fait son boulot. Ni plus, ni moins. C'est l'histoire d'un mec, peut-être pas très psychologue. Mais après tout, c'est pas son job. L'histoire d'un mec qui jour après jour, subit insultes et pression infligée entre autre part ces passagers, qui croient que tout leur est dû.

Mais moi j'étais là. : ) Et j'ai dit à Malcolm, en partant, "Bon courage pour le reste de votre journée! Et... Restez zen, mettez un peu de musique, ça va aller. Les gens ne vallent pas la peine...." [Pas eu le temps d'aller jusqu'a bout, parce quand je suis mal pour quelqu'un, quand je m'emballe dans mes opinions, la cataplexie apparait, je tremblais déjà alors...]

Et vous savez quoi? Il a sourit. : )

1 Trace

[41] Je passe mon tour

Mardi 23 février 2010 à 17:06

 
 
Je ne suis pas aveugle.
Un peu lente, très naïve, mais pas aveugle.

J'voudrais vous dire: "Venez les copines, on va s'affaler n'importe où, allez-y, raontez-moi..."
Là on se regarderait bizarrement.
On hésiterait.
Une se lancerait.
A partir de là, on se retrouverait.
J'voudrais que les coups de gueule éclatent!
J'voudrais que les larmes se bousculent à la sortie.
J'voudrais qu'on se parle.
Vraiment.
SINCEREMENT.
Le carnaval est fini.
On enlève les masques.
On déballe.
J'voudrais que vous crachiez vos peurs.
Celles qui vous rongent.
J'voudrais qu'on y arrive enfin.
Au fond du problème.

Vous ai-je déjà dit que je n'étais pas aveugle? Oui? Ah...
Donc voilà.
J'ai lu les mots.
Et vous savez...?
Vous savez, j'voudrais trouver la force.
Celle de vous dire de pleurer un bon coup.
Ou hurler, à votre guise.
Celle d'être là pour réceptionner chagrins et peurs.
Mais là...
Là, pour une fois que j'aurais pu être utile, réellement, à quelque chose.
Là, où il aurait fallu.
Là...
J'ai pas la force.
Parce que je suis aussi perdue.
Parce que les larmes chatouillent déjà mon nez.
Je nage.
Mais vous savez, en natation, j'ai jamais atteint la moyenne.
Et j'veux pas que vous pensiez que je me fiche de tout ça.
Parce que si j'ai envie de venir sonner à votre porte.
Pour vous ordonner de parler.
Mais là, je ne trouve pas le courage.


Mais si jamais... Si jamais vous vouliez quand même qu'on se retrouve. Que l'on hurle, que l'on pleure, que l'on rie, que l'on oublie, que l'on se retrouve... Si jamais vous vouliez quand même bien me laisser vous engueuler. Si jamais vous vouliez faire de même. Si jamais... Je n'ai changé ni de numéro, ni de mail, ni d'adresse. J'ai pensé au nom, mais attends de trouver mieux que Pamela. Pfff, vous pourriez même me dire de la fermer.

1 Trace

[40] "Et si j'étais imposable je [lui] ferais ma déclaration"

Mardi 16 février 2010 à 11:41

Quelques modifications...



J'me rappelle pas vous avoir déjà parlé de ce type. Alors que... Si y en a bien un qui en vaut la peine, c'est lui!
J'vous présente Alex Toucourt.
Ce gars est une drogue à lui tout seul.
Il nous a rendu accro.
A son génie, à son humour, à ses mots, à ses concerts, à son pote Jib, à son sourire,.... A lui.

13 février 2010, Le Tipi, Liège.
Je découvre un endroit de la ville qui était, jusque là, resté terre inconnue. Mais tout y est parfait. Les gens ne sont pas comme dehors. Et j'aime ça.
Troisième concert auquel j'assiste. Je crois. Seulement.
Sortir de cette salle fut comme se réveiller d'un rêve trop court.
Il m'a fait rire, sourire. A failli me faire pleurer.

Il a le don de pouvoir faire son show dans mes oreilles dans n'importe quelles circonstances. J'aime danser et chanter de toute ma voix ses quelques morceaux quand la forme et la bonne humeur sont au rendez-vous. J'aime l'écouter attentivement quand rien ne va, trouver le réconfort dans ses mots. J'aime réfléchir à ses paroles quand mon niveau de réflexion sur mon avenir se trouve au maximum. J'aime l'écouter juste pour ne penser à rien et m'avader dans l'espace Toucourt. Il est sûrement le seul, ou du moins un des rares, à pouvoir s'inviter dans mes oreilles et dans ma tête quel que soit mon état d'esprit.
Je continue de penser qu'il n'y a pas deux personnes comme lui sur la planète Terre. Pas deux types carrément déjantés. Pas deux qui trouvent les mots. Pas deux que l'on laisserait jouer sans fin. Pas deux qui arrivent à rendre ces soirées meilleures que tout. Pas deux dont les concerts sont carrément trippants.

Ces quelques banalités (loin de l'être malgré tout, à mes yeux) ne sont pas grand chose et je ne suis pas certaine d'être parvenue à poser les bons mots. Ca c'est son truc, pas le mien. : )
Alex Toucourt fait partie des gens qui arrivent à rendre la vie un rien plus jolie, plus agréable, le temps de quelques chansons. Et ça, c'est carrément balaise. J'aime sourire rien qu'en pensant à ses textes, à ses concerts,...

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[FiestaCity 2008. J'ai aimé. Directement.]


Ecoutez le !!!!! ICI !!!!!
Et votez pour lui là-bas, 5 étoiles tous les jours! [Ecrit Alex Toucorut, faute de leur part, mais c'est le bon, le vrai Alex Toucourt! =)]

1 Trace

[39] "Loin de cette fatalité qui colle à ma peau"

Dimanche 7 février 2010 à 17:53

Enlevez-moi, emmenez-moi.
Loin.
Là où rien ni personne ne pourra m'enfoncer.
Là où la faiblesse ne condamne pas.
Mettez-moi un masque.
Afin que, plus jamais, les apparences ne soient reines.

Allez! On part!
Dites-moi qu'on va s'échouer ailleurs.
Dites-moi que tout est encore possible.
Virez ces larmes.
Serrez-moi jusqu'a étouffer cette peur.

Le sable, les hautes herbes ou même l'aspalte perdu.
Allongés, pour un moment.
Juste un moment.
Avec rien.
Sauf la paix.
Rêvons, pleurons, hurlons.
Pour ensuite repartir à zéro.

Je vous en prie, je vous en supplie...

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