Why.not

Twisted Mind & Lovely Smile

Jeudi 17 mars 2011 à 19:31

Est-il vraiment utile de chercher les mots à poser?

Quel genre d'être inhumain peut (sur)vivre sans guindailles estudiantines dignes de ce nom?
Sans être ivre de bonheur, sans être ivre tout court, une fois comme ça, de temps à autres... Le temps de faire tout et n'importe quoi. Le temps d'être irresponsable, une fois encore, juste pour rire. Le temps de vénérer Lady Gaga, de marchander du peket, de manger la TERRE, de voler par vengeance une paire de lunettes de soleil en forme de GUITARE (!!!), de parler à n'importe qui, de se retrouver les fesses dans la boue, de chercher la fée Clochette, de se prendre un tablier vivant de face, de s'asphyxier d'air chaud et tellement PUANT, d'avoir une perte de mémoire entre la position verticale et face contre terre, de ne rien y comprendre, d'honteusement casser un verre à cocktail géant [ : ( ], de manger une frite bien méritée, d'assister au spectacle le plus improbable du monde: une bagarre entre voisins de fenêtre à fenêtre (Il est où le pop corn? Trop marrant ce spectacle, je veux voir la fin!), de s'endormir cheveux boueux, corps écorchés, de se remémorer tout ça face aux souvenirs photos, biscotte de Nutella en main.... Le temps d'être de grands enfants.

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Mardi 15 mars 2011 à 19:29

Je pourrais sourire pour la Terre entière.
Je pourrais lui remonter le moral, la faire penser à autre chose, lui proposer de prendre le temps, prendre l'air, un instant, le temps de vivre et de respirer un peu.

Forcer la pensée positive, je m'y oblige.
Afin qu'elle devienne mon oxygène et plus une obligation.

Mais face à ça... Je n'y arrive pas.
J'me sens pas le droit de me plaindre.
D'un autre côté, j'ai l'impression d'en crever.
Y penser me met en rage.
C'était donc écrire ou tout balancer de mon bureau.
Tout envoyer en l'air.
Encore une fois, les mots ont gagné.

Alors avant de culpabiliser, je me permets de m'apitoyer sur mon sort, quelques minutes seulement.
Je me suis déjà permise d'en pleurer donc on n'est plus à ça près, hein!

J'arrive à tirer la langue à la pluie, je peux même danser avec elle.
Je peux aussi jouer à pile ou face avec les grévistes.
Je me moque des retards, joue à la marelle avec eux.
Je laisse parler les râleurs.
Les vrais, les chiants.
Mais je ne peux affronter ma propre vie.
Mener un combat dont je n'aurai jamais le dernier mot.
C'est pas pour moi.
Vous savez vous, je suis bien trop mauvaise perdante pour tout ça.
Gagner c'est accepter et vivre avec, je suppose.
Accepter.
Dire bonjour au matin.
Convaincre cette masse de se tirer du lit.
Ne pas bailler sur mes vingt minutes de trajet.
Ben oui, faudrait pas faire couler mon maquillage raté en plus.
Affronter la vie, tous les jours.
La convaincre et me persuader que celle qui dirige, c'est moi!
Ignorer les "Purée, t'as l'air défoncée!"
Qui finalement, de la part de certains, me font presque sourire.
Quelqu'un m'a suggéré de donner une chance aux gens, de leur faire confiance.
Ce que vous ne comprenez pas bien dans cette histoire, c'est que j'ai déjà donné leur chance à plusieurs.
C'est que quand ça ne marche pas, qu'ils ne comprennent pas...
Mais bon sang, j'suis la seule à voir toute cette avalanche de mépris s'afficher dans leurs yeux?
Vous savez c'que ça fait, dites?
Six ans que je tente de justifier chaque faiblesse.
Six ans qu'il y a ceux qui me prennent pour ce que je ne suis pas.
Six ans qu'ils m'ont blessée et enfoncée, ces gens à qui je ne pardonnerai jamais complètement.
Six ans que ça me fait pleurer et que personne ne voit rien.
Pardon, pas personne, vous savez.
Six ans que j'ai l'impression d'être tirée vers le fond.
Six ans qu'on ne me laisse pas ma chance... Et moi je devrais?
Moi, je devrais continuer à m'en prendre plein la tronche?

J'ai peur de l'avenir.
Même peut-être plus que la moyenne.
Tant que je suis à l'école, j'ai pas mal de boucliers.
Mais après, après ce sera comment dites?
Quand on me dira "Bam! Tiens, bravo & félicitations, au revoir!"
Quand je serai une adulte pour du vrai.
Quand je serai dans l'arène.
Face aux prédateurs.
 

Paraîtrait que cette maladie est une dédicace spéciale aux gens trop sensibles.
Que notre cerveau se met automatiquement en mode veille, qu'il fuit, aux pays des rêves qui sont devenus cauchemars...

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Dimanche 6 mars 2011 à 19:14

Deux choses.

LA liste. Non exhaustive.

"Et en [2011], dans un show en été..."
* Manger des... SUSHIS! Enfin!
* Apprendre une choré des Black Eyed Peas ou de Lady Gaga ou les deux.
* Acheter une piscine originale pour les Eurocks & autres
   [N.B.: Stéphanie & Laurie Sail sont priées de ne pas shooter dedans.]
* Regarder "Little Miss Sunshine"
* Faire un giga piercing dans la langue de Cougar!
* Instaurer pour du vrai le Nouvel An Estival des Gens les Plus Géniaux du Monde [N.A.E.G.P.G.M.].
* Sortir diplômés, passer en deuxième.
* Dégager une bonne fois pour toute ces élégantes choses nommées communément POILS.
* Journée roller, débauche, affalement sur sable empiffrés de glace face à la plus belle mer du monde qu'est la mer du Nord.
* Finir morts torchés le 16 mars 2011, le cul dans l'herbe, le peket dans nos tronches d'attardés.
* Aller boire un Grand Canyon au Far West.
* Aider Mara à rentrer à nouveau dans ses pantalons.
* Ne pas abandonner les bonnes résolutions de Cougar: reconquérir son titre de championne au Limbo.
* Trouver un chanteur & un guitariste à Steve & Martin.


[Ca c'était plus drôle sur des sous-verres.]

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C'est quoi cette idée bidon de vouloir défier la nature humaine? Non les enfants, on ne mélange pas les mondes. On laisse les riches entre eux, les pauvres entre eux, les people grandes gueules sociables entre eux, les plus modestes et réservés entre eux, les rêveurs entre eux, les capitalistes buveurs entre eux... Mélanger tout ça, ça n'a fonctionné que dans Titanic. Voyez le résultat. Faut arrêter de s'obstiner. Faut arrêter de se faire souffrir pour des évidences écrites dans l'Histoire. Que chacun trace son chemin et prions pour que nos mondes ne soient bouleversés que de bonheur.
"Car sans rire, c'est plus facile de rêver à ce qu'on ne pourra jamais plus toucher..."

Jeudi 3 mars 2011 à 11:06

REGARDE COMME ON EST BEAUX!!!!!!!!!!

Trois ivrognes et demi, prêts à affoner leur tequila, mais chantant, ou parlant, criant, je ne sais quoi avant ce pourcentage de plaisir pur englouti.

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J'ai fait une liste:

Samedi soir:
* Goûter au whisky s'il est ingurgitable.
* Se vernir jusqu'à plus d'ongles.
* Faire des listes de choses à faire dans l'année, avant la date de péremption, avant la fin.

Et euh... J'suis déjà à court. Mais trop de liste tue la liste hein! Le moment venu nous en dira plus. =)



Dimanche 27 février 2011 à 18:24


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Après cette soirée, j'ai pris une grande décision.

J'me dis, si ces soirées sont si géniales. Si je peux être un peu bête sans être jugée. Si je peux manquer de m'étouffer dans un fou rire inexpliqué face à vos têtes et mes beignets de rat mort. Si je peux être votre meilleur public. Si je peux vivre de ces regards complices. Si je peux me sentir vraiment moi. Si je peux ne faire attention à rien car être bien ensemble est trop naturel que pour y faire attention. Si je peux m'enivrer de bonheur.

Si tout ça est possible en étant moi.

En étant râleuse. En étant tête en l'air à 300%. En ayant le plus mauvais humour de la Terre. En étant la plus grande inculte au niveau musical, cinématographique et général un peu parfois. En étant mauvaise perdante. En étant fatiguée. En étant bordélique. En riant trop fort. En voulant aller acheter une glace et me retrouver en extase devant mon premier paquet d'oeufs en chocolat de l'année. En étant insolente et ironique.

Si je peux être tout ça & juste être bien...

Alors, plus jamais je ne me laisserai impressionner devant une paire d'yeux à tomber là. Plus jamais je ne chercherai à être autre que cette masse de défauts intercalés entre quelques qualités et ces sourires. Plus jamais je ne chercherai un autre rôle à endosser. Je veux crever de joie et de spontanéité. Je veux étouffer de ces plaisirs faciles. La vie est trop compliquée déjà que pour se prendre la tête.

J'ai mis du temps, mais j'ai réalisé. Et c'est bien.

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