Je ne suis pas aveugle.
Un peu lente, très naïve, mais pas aveugle.
J'voudrais vous dire: "Venez les copines, on va s'affaler n'importe où, allez-y, raontez-moi..."
Là on se regarderait bizarrement.
On hésiterait.
Une se lancerait.
A partir de là, on se retrouverait.
J'voudrais que les coups de gueule éclatent!
J'voudrais que les larmes se bousculent à la sortie.
J'voudrais qu'on se parle.
Vraiment.
SINCEREMENT.
Le carnaval est fini.
On enlève les masques.
On déballe.
J'voudrais que vous crachiez vos peurs.
Celles qui vous rongent.
J'voudrais qu'on y arrive enfin.
Au fond du problème.
Vous ai-je déjà dit que je n'étais pas aveugle? Oui? Ah...
Donc voilà.
J'ai lu les mots.
Et vous savez...?
Vous savez, j'voudrais trouver la force.
Celle de vous dire de pleurer un bon coup.
Ou hurler, à votre guise.
Celle d'être là pour réceptionner chagrins et peurs.
Mais là...
Là, pour une fois que j'aurais pu être utile, réellement, à quelque chose.
Là, où il aurait fallu.
Là...
J'ai pas la force.
Parce que je suis aussi perdue.
Parce que les larmes chatouillent déjà mon nez.
Je nage.
Mais vous savez, en natation, j'ai jamais atteint la moyenne.
Et j'veux pas que vous pensiez que je me fiche de tout ça.
Parce que si j'ai envie de venir sonner à votre porte.
Pour vous ordonner de parler.
Mais là, je ne trouve pas le courage.
Mais si jamais... Si jamais vous vouliez quand même qu'on se retrouve. Que l'on hurle, que l'on pleure, que l'on rie, que l'on oublie, que l'on se retrouve... Si jamais vous vouliez quand même bien me laisser vous engueuler. Si jamais vous vouliez faire de même. Si jamais... Je n'ai changé ni de numéro, ni de mail, ni d'adresse. J'ai pensé au nom, mais attends de trouver mieux que Pamela. Pfff, vous pourriez même me dire de la fermer.
Un peu lente, très naïve, mais pas aveugle.
J'voudrais vous dire: "Venez les copines, on va s'affaler n'importe où, allez-y, raontez-moi..."
Là on se regarderait bizarrement.
On hésiterait.
Une se lancerait.
A partir de là, on se retrouverait.
J'voudrais que les coups de gueule éclatent!
J'voudrais que les larmes se bousculent à la sortie.
J'voudrais qu'on se parle.
Vraiment.
SINCEREMENT.
Le carnaval est fini.
On enlève les masques.
On déballe.
J'voudrais que vous crachiez vos peurs.
Celles qui vous rongent.
J'voudrais qu'on y arrive enfin.
Au fond du problème.
Vous ai-je déjà dit que je n'étais pas aveugle? Oui? Ah...
Donc voilà.
J'ai lu les mots.
Et vous savez...?
Vous savez, j'voudrais trouver la force.
Celle de vous dire de pleurer un bon coup.
Ou hurler, à votre guise.
Celle d'être là pour réceptionner chagrins et peurs.
Mais là...
Là, pour une fois que j'aurais pu être utile, réellement, à quelque chose.
Là, où il aurait fallu.
Là...
J'ai pas la force.
Parce que je suis aussi perdue.
Parce que les larmes chatouillent déjà mon nez.
Je nage.
Mais vous savez, en natation, j'ai jamais atteint la moyenne.
Et j'veux pas que vous pensiez que je me fiche de tout ça.
Parce que si j'ai envie de venir sonner à votre porte.
Pour vous ordonner de parler.
Mais là, je ne trouve pas le courage.
Mais si jamais... Si jamais vous vouliez quand même qu'on se retrouve. Que l'on hurle, que l'on pleure, que l'on rie, que l'on oublie, que l'on se retrouve... Si jamais vous vouliez quand même bien me laisser vous engueuler. Si jamais vous vouliez faire de même. Si jamais... Je n'ai changé ni de numéro, ni de mail, ni d'adresse. J'ai pensé au nom, mais attends de trouver mieux que Pamela. Pfff, vous pourriez même me dire de la fermer.