C'est l'histoire d'un homme. Ordinaire. Comme vous et moi. Enfin pas vraiment comme moi parce que je suis une fille mais... Vous voyez quoi. : )
Aujourd'hui, et comme chaque matin, cet homme est sorti de son lit pour aller travailler.
Il conduit des bus le monsieur de l'histoire.
Mais au TEC, ils ont investi. Dans de nouveaux bus. Ca n'arrête pas depuis un an ou deux. Et aujourd'hui, Malcolm (Faut bien lui donner un nom, même un chien, on trouverait ça triste qu'il n'ait pas de nom.) conduit une des dernières acquisition du TEC. Qui dit nouveautés dit "sécurité". La nouvelle sécurité de ces véhicules de compet' concerne la fermeture des portes. Faudrait pas coincer un passager. Alors si un usager de la compagnie se tient trop près des portes, il est impossible de les fermer.
Bref.
Malcolm s'est levé, est parti travaillé. Conduit un nouveau bus. Il a chargé la populasse à la gare des Guillemins. Serrée, la populasse, dans le bolide. Mais s'entasse.
Deux arrêts plus loin, quelques personnes descendent. Aussi, et au grand désespoir de Malcolm-le-conducteur-de-bus, beaucoup de gens tentent de s'incruster. Se tiennent donc bien trop près des portes. Il est alors impossible de refermer celles-ci. Les gens ne comprennent pas, s'énervent, les passagers ignorants questionnent, crient leur avis à ceux qui bloquent tout. Mais à cette seconde catégorie, c'est quelques leçons de vie qu'il faudrait. DIX MINUTES. Dix très longues minutes que le bus de Malcolm est resté à l'arrêt avant qu'enfin(!) les gens ne comprennent. Trois arrêts plus tard, les passagers remettent ça. Histoire de bien énerver le bazarre. Bon, d'accord, je redoute également une quelconque défectuosité de la technologie du TEC. Là, Malcolm s'est fait doublé par trois ou quatre collègues. Effets à l'intérieur? La colère des passagers se fait sentir, ils descendent pour monter dans un autre carrosse. On respire.
A un kilomètres de là, Malcolm débarque un passager, oui c'est son métier. Passager furax, qui, arrivant à la hauteur de notre pote le chauffeur, lui cire "Tu vas te faire niquer la prochaine fois hein!". Malcolm s'emballe, lui répond.
C'est l'histoire d'un type qui s'est levé ce matin. C'est l'histoire d'un type qui a fait son boulot. Ni plus, ni moins. C'est l'histoire d'un mec, peut-être pas très psychologue. Mais après tout, c'est pas son job. L'histoire d'un mec qui jour après jour, subit insultes et pression infligée entre autre part ces passagers, qui croient que tout leur est dû.
Mais moi j'étais là. : ) Et j'ai dit à Malcolm, en partant, "Bon courage pour le reste de votre journée! Et... Restez zen, mettez un peu de musique, ça va aller. Les gens ne vallent pas la peine...." [Pas eu le temps d'aller jusqu'a bout, parce quand je suis mal pour quelqu'un, quand je m'emballe dans mes opinions, la cataplexie apparait, je tremblais déjà alors...]
Et vous savez quoi? Il a sourit. : )
Aujourd'hui, et comme chaque matin, cet homme est sorti de son lit pour aller travailler.
Il conduit des bus le monsieur de l'histoire.
Mais au TEC, ils ont investi. Dans de nouveaux bus. Ca n'arrête pas depuis un an ou deux. Et aujourd'hui, Malcolm (Faut bien lui donner un nom, même un chien, on trouverait ça triste qu'il n'ait pas de nom.) conduit une des dernières acquisition du TEC. Qui dit nouveautés dit "sécurité". La nouvelle sécurité de ces véhicules de compet' concerne la fermeture des portes. Faudrait pas coincer un passager. Alors si un usager de la compagnie se tient trop près des portes, il est impossible de les fermer.
Bref.
Malcolm s'est levé, est parti travaillé. Conduit un nouveau bus. Il a chargé la populasse à la gare des Guillemins. Serrée, la populasse, dans le bolide. Mais s'entasse.
Deux arrêts plus loin, quelques personnes descendent. Aussi, et au grand désespoir de Malcolm-le-conducteur-de-bus, beaucoup de gens tentent de s'incruster. Se tiennent donc bien trop près des portes. Il est alors impossible de refermer celles-ci. Les gens ne comprennent pas, s'énervent, les passagers ignorants questionnent, crient leur avis à ceux qui bloquent tout. Mais à cette seconde catégorie, c'est quelques leçons de vie qu'il faudrait. DIX MINUTES. Dix très longues minutes que le bus de Malcolm est resté à l'arrêt avant qu'enfin(!) les gens ne comprennent. Trois arrêts plus tard, les passagers remettent ça. Histoire de bien énerver le bazarre. Bon, d'accord, je redoute également une quelconque défectuosité de la technologie du TEC. Là, Malcolm s'est fait doublé par trois ou quatre collègues. Effets à l'intérieur? La colère des passagers se fait sentir, ils descendent pour monter dans un autre carrosse. On respire.
A un kilomètres de là, Malcolm débarque un passager, oui c'est son métier. Passager furax, qui, arrivant à la hauteur de notre pote le chauffeur, lui cire "Tu vas te faire niquer la prochaine fois hein!". Malcolm s'emballe, lui répond.
C'est l'histoire d'un type qui s'est levé ce matin. C'est l'histoire d'un type qui a fait son boulot. Ni plus, ni moins. C'est l'histoire d'un mec, peut-être pas très psychologue. Mais après tout, c'est pas son job. L'histoire d'un mec qui jour après jour, subit insultes et pression infligée entre autre part ces passagers, qui croient que tout leur est dû.
Mais moi j'étais là. : ) Et j'ai dit à Malcolm, en partant, "Bon courage pour le reste de votre journée! Et... Restez zen, mettez un peu de musique, ça va aller. Les gens ne vallent pas la peine...." [Pas eu le temps d'aller jusqu'a bout, parce quand je suis mal pour quelqu'un, quand je m'emballe dans mes opinions, la cataplexie apparait, je tremblais déjà alors...]
Et vous savez quoi? Il a sourit. : )